Ne commettons pas cette erreur que nous avons connue dans notre enfance

Je vois passer beaucoup de questions sur les forums concernant les portions à donner à manger à bébé. Les parents sont inquiets, ils se demandent si bébé s’alimente assez, s’il doit faire deux ou trois repas, s’il faut déjà ajouter les collations…

L’erreur à ne plus commettre

Cela me fait penser à l’erreur qui a été commise par les modes alimentaires des anciennes générations. Je parle de ce traumatisme qui raisonne encore en nous : « termine ton assiette ! » À l’école ou à la maison, manger s’achevait sur une tache forcée souvent soutenue par des arguments culpabilisants « t’as eu les yeux plus gros que le ventre alors maintenant tu finis ton assiette ! » ou pires « pense à ceux qui ont faim ».

L’impact est terrible, nous sommes plusieurs générations à ne pas avoir appris à écouter notre faim. Et oui, en nous forçant à manger tandis que notre estomac hurlait « arrête, je n’ai plus faim », on nous incitait à manger sans en avoir besoin, à grignoter, bref on instaurait une relation conflictuelle avec la nourriture.

Ne commettons pas cette erreur avec nos enfants, élevons une génération qui saura écouter son corps !

Apprendre à s’écouter

Avant de commencer l’introduction des solides, une amie m’a parlé de la DME (diversification menée par l’enfant) qui consiste à donner de gros morceaux de légumes très cuits et donc très mous à bébé dès le début. Il peut ainsi se saisir seul des aliments et croquer dedans.

Je n’ai pas choisi cette approche, même si je l’ai bien analysée, parce que je suis de nature trop anxieuse. J’ai opté pour les purées ! Mais j’ai retenu une chose essentielle de la DME, c’est de laisser l’enfant contrôler ce qui se rend de l’assiette à son estomac sans jamais le forcer ou le priver.

Parler de dosages, de grammes, de nombre, c’est limiter le plaisir de son petit qui en voudra peut-être plus ou moins. Il faut l’écouter pour lui permettre de s’écouter !

L’introduction alimentaire de bébé

La première année de vie de l’enfant, les aliments solides sont là pour lui apporter les vitamines, les minéraux dont il a désormais besoin et lui faire découvrir les saveurs. C’est une aventure extraordinaire qui permet d’apprendre le plaisir du goût et qui donne l’énergie nécessaire aux grandes explorations.

Patience et écoute sont les deux mots qui doivent nous sonner en tête quand on fait manger bébé. Devant sa purée, lui va mettre les mains dedans, il va s’en écraser sur le visage, il va prendre son temps… Il faut le laisser faire, il explore, il écoute ses besoins.

Bébé de moins d’un an perd du poids ? C’est le problème que l’on veut éviter, même s’il faut tout de même comprendre que la ligne de croissance peut ne pas être parfaite tout le temps ! Dans ce cas, vérifiez son apport de lait (maternel ou de formule) et parlez-en avec votre pédiatre.

Pour les plus grands 

Pour les plus d’un an et les jeunes enfants, continuez de leur enseigner à s’écouter. C’est un cadeau pour la vie et ça diminue les problèmes de poids.

En même temps, cela évitera bien des rejets alimentaires, car à force de nous avoir contraints à finir notre assiette, il y a des aliments qu’on refuse (même adulte) de consommer. Nous avons tous cet aliment qui nous fait dire : « Ah non, quand j’étais petit on me forçait à en manger. »

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