Dans le programme québécois d’immunisation, notre bout de choux reçoit une série de vaccins de ses 2 mois à ses 14 ans, visant à le protéger contre 15 maladies.
Cliquez ici pour voir le calendrier de vaccination officiel au Québec.
Pour ses 2 et 4 mois, bébé reçoit deux vaccins par injection et un par voie orale. Pour ses 6 mois une seule piqûre. Celui des 1 an comprend trois injections et 18 mois deux. Si cela peut faire peur aux parents qui, comme moi, appréhendent ces moments, il faut se rappeler qu’une petite piqûre n’est rien comparée aux terribles impacts que ces maladies peuvent avoir sur nos bébés. Alors, comment rendre l’expérience moins douloureuse ?
Ici, nous avons testé la crème anesthésique topique EMLA disponible au Canada sans ordonnance et sur ordonnance en France (validez toujours avec votre pharmacien si vous n’avez pas de contre-indication). Cette crème est à appliquer à l’endroit de l’injection 1 h avant et permet de geler la surface de la peau. Bien sûr, son efficacité a ses limites. Arthur pleure malgré tout parce que si la douleur de la piqûre est diminuée, la sensation de brûlure sous-cutanée causée par le vaccin lui-même est présente. Cependant, il apporte un certain réconfort pour moi la maman et pour bébé (plus il grandit, plus ça aide).
La video ci-dessus est en anglais mais vous pouvez sélectionner les sous-titres en français
Jusqu’à ses 1 an, les vaccins se font sur le haut des cuisses, faites attention à bien la positionner ! Lors de la visite des 4 mois, j’avais posé la crème trop bas, cela n’avait donc servit à rien. À partir de 12 mois, les vaccins se font sur les bras.
Voici d’autres recommandations :
- Être positif, calme et joyeux pour aider bébé à se sentir en sécurité.
- Bien lui expliquer ce qu’il va se passer.
- Le distraire au moment de piquer.
- L’allaiter (cela n’a pas fonctionné pour moi, j’ai essayé cette méthode à 2 mois, mais bébé a eu peur, ce qui m’a beaucoup peiné puisque l’allaitement était un moment heureux ! Cela dit, chaque enfant est différent, ne vous privez pas d’essayer et dans tous les cas allaitez le après, bébé sera bien content.)
- Personnellement je lui fais une très légère pression ailleurs pour « leurrer » son cerveau, c’est-à-dire qu’en créant une toute petite douleur à un autre endroit, cela diminue la douleur puisque le cerveau doit analyser deux messages en même temps. Bien sûr, il ne s’agit pas de vraiment lui faire mal, attention à rester délicat ! 😉
Chaque enfant est unique et vous trouverez probablement vos trucs à vous. Ne vous découragez pas d’essayer de rendre ces moments plus tolérables, car une fois adulte ce sont ces mauvais souvenirs qui nous font oublier de faire nos rappels, ce sont ces mauvais souvenirs qui créent des futurs parents anxieux à l’idée de faire vacciner leurs petits. Cliquez ici pour consulter des statistiques sur l’impact de chaque vaccin (chiffres collectés en France).
Et surtout, n’oubliez pas que la vaccination est un filet de sécurité collectif car plus nous sommes nombreux à être vaccinés, plus nous sommes protégés et nous protégeons les autres. Car il faut aussi penser aux enfants allergiques qui ne peuvent pas recevoir les vaccins. Voilà pourquoi il est important de rendre l’expérience moins douloureuse pour nos chers petits. J’espère que ces trucs et astuces vous aideront à trouver votre manière de mieux le vivre :-).